Augmentation de capital : INVESTISSEZ SOLIDAIRE pour un fort impact social !
Publié le 5 décembre 2022
Tendre vers le zéro déchet peut sembler compliqué alors que c’est souvent un jeu d’enfant. Comme le bee wrap par exemple, cet emballage alimentaire qui tire son nom des abeilles et de leur précieuse cire. Il suffit de se munir d’une feuille de carton, de papier sulfurisé, d’une pièce de tissu quelconque, de cire d’abeille vendue dans de nombreux commerces, et d’un fer à repasser.
Ce mercredi 30 novembre, c’est à la nouvelle Escale Wilson située à Villeurbanne, qu’Antoine, membre de l’association Conscience et Impact Ecologique qui se rend dans divers lieux pour sensibiliser tous les publics à l’écologie et proposer des solutions concrètes, anime un atelier bee wrap pour les passager.e.s.
« Le plastique est toxique pour la nature, les animaux et l’être humain. Même si nous ne nous en rendons pas compte, les plastiques que nous utilisons quotidiennement se décomposent en microparticules invisibles qui se répandent autour de nous et en nous », explique-t-il. « Savez-vous que nous absorbons 5 grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte bancaire ? ». Ce chiffre impressionnant surprend et inquiète les personnes présentes. « Ce n’est pas mortel », rassure-t-il, « mais ce sont tout de même des perturbateurs endocriniens, ils troublent notre fonctionnement, comme le sommeil, la faim, le cycle menstruel… ».
Le bee wrap est une bonne alternative au film plastique. Il permet d’envelopper un aliment, de couvrir un plat, un bocal. En plus d’être simple à réaliser, il est réutilisable, lavable à l’eau froide et absolument pas toxique.
Quand on apprend que chacun de nous produit 450 kg de déchets par an, c’est une raison supplémentaire pour se lancer dans la confection de ses propres objets et produits. Sandrine, une passagère présente, a déjà fabriqué des savons, des crèmes, Régis des produits d’entretien pour le sol… Antoine encourage chacun.e à opter de plus en plus pour le « Do it yourself », c’est-à-dire le « Faire soi-même » qui est non seulement écologique mais aussi économique.
Après la partie théorique, les participants à l’atelier ont hâte de passer à la mise en pratique. Chacun réalise alors combien la technique est simplissime et rapide ! Il suffit de poser une pièce de tissu sur une feuille de papier sulfurisé, de la recouvrir de cire d’abeille, puis d’une seconde feuille de papier sulfurisé, de faire glisser le fer à repasser bien chaud sur la partie supérieure pour faire fondre et étaler la cire, et le tour est joué ! « Il faut prendre le réflexe de réutiliser autant que possible pour éviter de jeter. C’est important pour nous et la planète », martèle Antoine.
Monique, une passagère, est ravie : « On apprend plein de choses dans ces ateliers, et en plus on rencontre des gens ! ». Régis, qui s’est déplacé depuis le 9ème arrondissement, confirme : « Moi aussi, j’ai appris quelque chose de très intéressant, c’est super ! ». Francis aquiesce. Julia renchérit : « Il y a longtemps que je voulais en faire, mais pas seule, en groupe c’est mieux, on apprend plein de petites astuces ! ».
Les passager.e.s repartent avec leur bee wrap, bien décidé.e.s à se mettre rapidement en quête de cire d’abeille et de chutes de tissu pour multiplier ces emballages quasi indestructibles, écologiques et si pratiques !
Marie Anne Ichter, reporter bénévole