Augmentation de capital : INVESTISSEZ SOLIDAIRE pour un fort impact social !

Bernard Devert
Edito de Bernard Devert

L’économie solidaire, une clé pour ouvrir l’avenir à ceux qui ne l’ont pas

Publié le 27 janvier 2025

La trêve des confiseurs se termine ; elle a été habitée par des vœux qui font du bien, signe de ce meilleur, largement partagé, pour le moins souhaité.

Comme le rappelle la bonne sagesse lyonnaise : « Le tout, c’est pas d’y faire, c’est d’y penser ; mais le difficile, c’est pas d’y penser, c’est d’y faire ».

Il est de ces moments où le réel nous cogne au point de nous interroger : que faut-il faire pour que l’inacceptable ne perdure pas.

Les vœux exprimés ne nous invitent-ils pas à mettre en œuvre de nouveaux possibles.

Agir, c’est espérer, vivre, veillant à ne pas se détourner des plus fragiles qui vivent « sur la paille » ; ils sont légion.

Il y a de ces urgences qui hurlent la détresse. Certes, elles sont malheureusement quotidiennes ; puissions-nous ne pas nous habituer, au risque de banaliser le malheur.

Un SOS m’est adressé par un médecin d’un important hôpital ; il me fait part de la situation d’une aide-soignante qui se retrouve seule pour élever ses cinq enfants ; elle a perdu son logement si bien que, le soir, il lui faut trouver refuge dans le collège de ses enfants pour éviter la rue.

Si cette situation n’est malheureusement pas unique, chacune d’elle mérite une attention.

Une fois encore, c’est le coût du logement qui s’avère trop onéreux au point de faire basculer les plus fragiles dans la pauvreté, en l’occurrence ici la misère.

Il existe des solutions, l’une d’elle est de développer l’économie solidaire ; elle est peu connue, mais elle ouvre des portes pour ceux-là mêmes qui pensaient qu’ils ne pourraient jamais les franchir : plus de 10 000 pour Habitat et Humanisme.

Dramatiquement insuffisant, mais pas insignifiant !

Essayons en 2025 de donner une visibilité à cette économie en lui offrant une vitalité via une adhésion plus importante de porteurs de parts au capital des foncières solidaires.

60 000 € recueillis par des souscripteurs qui investissent – non pas un don – c’est mettre en œuvre un levier permettant d’accéder à des prêts très sociaux sur 40 ans et un octroi de subventions. Une ouverture se fait alors jour pour appréhender ou construire à destination de ménages en souffrance.

Cette économie solidaire est une économie de réconciliation.

Veiller à ce que « le reste pour vivre » des ménages les plus modestes ne soit pas brisé impose des loyers et charges maîtrisés pour ne point assister à cette situation de cette famille en détresse.

Devant une Société heurtée, blessée par trop d’iniquités, l’urgence est de bâtir pour que les plus fragiles n’aient pas à pâtir de cette absence de logements à des coûts raisonnables ; l’économie solidaire en est une des clés.

 

Bernard Devert
Janvier 2025

 

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