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Edito de Bernard Devert

En cette rentrée, quelle liberté éprouvons-nous pour changer et faire changer ?

Qui ne se souvient pas de son enfance où après les grandes vacances, nous prenions possession de nouveaux livres et de cahiers encore vierges rappelant que ce moment était celui d’une ouverture pour faire du neuf.


Publié le 13 septembre 2024

Les années s’écoulent. Toute rentrée n’en réveille-t-elle pas la mémoire, jusqu’à se demander ce que nous pouvons entreprendre de nouveau ou différemment, gardant ainsi dans le cœur l’idéal qui protège de l’indifférence. Habitons-le pour se mettre à distance de ce qui conduit à s’habituer avec ce risque de se laisser emporter par un pessimisme délétère.

Avec la rentrée, le journal La Croix publie une enquête rappelant qu’il manque 280 000 logements à destination d’étudiants en Ile-de-France. Aussi, trop sont conduits à supporter des loyers plus élevés en rupture avec leurs ressources.

La seule variable d’ajustement est l’alimentation, les contraignant à sauter plus de 3 repas par semaine ; un étudiant sur cinq ne mange pas à sa faim.

Le mal-logement est partout, alors que tant d’appartements demeurent vacants. Communiquer ne suffit pas pour éteindre l’insupportable.

Ce devoir ne sera pas négligé, étudié depuis des mois, nous nous investissons pour trouver des réponses crédibles et urgentes.

Notre Pays a vécu un moment enthousiaste avec les jeux Olympiques et para Olympiques, prémices d’une cohésion dont nous avons bien besoin.

Cette flamme qui a éclairé les cœurs et les esprits ne pourrait-elle pas se prolonger.

Comment ?

En donnant un peu de temps à ceux pour qui le temps est un ennemi, jusqu’à penser qu’ils n’ont aucun avenir, tant les détresses ont construit des enfermements destructeurs de l’estime de soi.

Agir ne demande pas seulement des moyens financiers, mais d’abord une générosité de son temps pour entendre, écouter ceux qui ne le sont pas. Les voici alors étonnés de voir qu’ils ne sont pas tenus pour rien, demandant sur le ton de la confidence, traduisant une confiance : « pourquoi vous vous intéressez à moi ».

Il n’y a pas de réponse, ils sont eux avec leur histoire que nous n’avons pas à juger, mais à aider pour qu’ils puissent entrevoir un nouveau chemin.

Une cordée, alors, se dessine, les précipices laissent place aux sommets. Seront-ils atteints, qu’importe, le sujet est de tourner le dos résolument aux abîmes.

Sur ce chemin, la boussole a un nom, la fraternité, jamais indifférente à l’accompagnement, signe de relations ou chacun, tour-à-tour, prend goût à cette aventure qui, un jour, opère une singulière lumière pour voir autrement. Les regards sont transformés.

Certes, les défis sont de taille, mais la détermination de chacun à les relever donne l’énergie et l’enthousiasme pour y parvenir.

A toutes et tous, bonne rentrée.

Bernard Devert
Septembre 2024

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