Bernard Devert
Edito de Bernard Devert

La rentrée, une chance pour faire du neuf

Publié le 9 septembre 2022

En cette rentrée qui peut se révéler difficile, sachant que ce caractère est annoncé à chacune d’elles depuis bien des années, si nous faisions nôtres ces mots de Lamartine, « le réel est étroit, le possible est immense ».

A ce possible, nous sommes appelés. Si nous ne l’habitons pas en cette rentrée quand s’actualisera-t-il ; il ne se construit souvent que dans le silence et le désintéressement, signe de la grâce toujours discrète, permettant de rejeter vilénies et facilités qui désertent toute fertilité.

Ce possible doit rendre ce monde moins sombre, lequel s’agite, tourne en rond, malade de vouloir toujours plus et plus vite, sans s’inquiéter de ceux qui n’ont rien ou si peu.

Il n’est pas indifférent de rappeler que le mot hébreu qui signifie malade, veut dire aussi tourner en rond.

Quelle souffrance d’entendre des jeunes dire : « je ne veux pas donner la vie », le monde leur apparaissant clos, fini, sans avenir. La jeunesse n’est pas une question d’âge, mais d’un optimisme de volonté pour refuser de pactiser avec les cultures de mort.

L’urgence est de se lever, se relever pour que cette lumière qu’est l’espérance éclaire notre chemin ; c’est à ce prix qu’il devient chemin de sens nous permettant de quitter ce qui ferme et enferme.

La Présidente de la Fédération des conseils de parents d’élèves précisait ce 30 août qu’il y a 1 600 enfants scolarisés qui dorment dans la rue. Quel drame pour ces enfants et leurs parents et quelle humiliation pour notre Société !

Bernanos dit justement que les grandes humiliations, les humiliations capitales ne sont pas à la mesure de beaucoup d’âmes. Notre vocation de baptisés ne peut laisser nos cœurs indifférents à une telle information.

N’acceptons pas la déshumanisation qui rampe et s’étale avec l’aisance que nourrissent ces réseaux qui martèlent le doute, se moquent du bien, ouvrant les vannes d’un complotisme déferlant.

Ce drame, conjurons-le en conjuguant nos efforts. Il va bien se trouver des justes dans nos villes pour que s’ouvrent des portes d’appartements vacants.

Il va bien se trouver des justes pour entrer dans un partage aux fins de participer à ce qui est nécessaire pour éloigner des abimes les plus fragiles.

Des propriétaires souvent âgés ne savent pas comment mettre leurs biens aux normes, ou se trouvent confrontés à des difficultés financières pour faire des travaux. Qu’ils s’adressent à nous, nous les aiderons.

D’aucuns d’entre vous, en fonction de la localisation de ces logements, accepteront aussi d’offrir un peu de temps pour accompagner ces familles.

La rentrée, c’est l’heure d’un réveil pour donner à voir l’espérance qui ne transparaît que là où l’on donne, se donne.

N’hésitez pas à me joindre au 06 73 68 28 58.

Bernard Devert / Août 2022

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