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« Ma maison, une fenêtre sur le monde » : les gagnants du concours !

Publié le 2 juillet 2020

Habitat et Humanisme Île-de-France a organisé un concours de dessin et de poésie sur le thème « Ma maison, une fenêtre sur le monde ».

Pendant la période de confinement, ce projet a permis aux locataires, bénévoles et salariés de l’association de s’évader, de porter leur regard vers l’extérieur le temps de saisir leur plume ou leur crayon. Gwenaëlle Boulet, rédactrice en chef d’Astrapi, était heureuse de participer au jury de ce concours « qui était vraiment là pour encourager les adultes et les enfants à imaginer autre chose » (découvrir l’interview complète).

Les 55 dessins et poèmes reçus ont montré une grande créativité des artistes en herbe pendant cette période particulière. Le jury, composé de 7 personnes, s’est réuni le vendredi 26 juin pour désigner les œuvres gagnantes dans plusieurs catégories. Les lauréats ont reçu en récompense un prix, dont des abonnements offerts par Bayard Presse.

Découvrez les œuvres lauréates !

Les dessins lauréats

Les 3-5 ans

Sans Titre 1

Sans Titre 6

Sans Titre 7

Les 6-11 ans

Nuit Etoilée

Sans Titre 1

Sans Titre 3

Les 12-17 ans

Je Rêve D'espace Et D'aventure

Les adultes

Sans Titre 5

Tour Chambord

Sans Titre 3

Les poèmes lauréats

Les 12-17 ans

En cette saison
En cette saison,
Chacun reste à la maison.
La pandémie qui sévit
Transforme la vie:  

Les soignants souffrent.
L’impression de tomber dans un gouffre
Résonne dans les coeurs
Privés de leur âme de voyageurs.  

Mais par les fenêtres,
Nous pouvons voir naître
Des espoirs confiants
En un avenir dansant.  

Nous penserons à notre bonheur
Qui nous rappellera notre grandeur;
Ensemble nous inviterons la gaieté
À la table de la solidarité.  

Nous redécouvrirons les beautés
De l’existence, de cette liberté;
Et nos relations
Rassembleront toutes les nations ! 

A notre époque 

Avant, nous dansions et nous jouions, 

Mais maintenant seul le vent et le vide prennent place. 

Le vent danse et chante chaque soir, 

Mais seul le vide peut l’entendre et le voir. 

Cette verdure dont on ne prêtait attention,  

Devient maintenant notre passion. 

La vie reprend, doucement et paisiblement, 

Pour laisser place à des rapaces. 

Des clappements doucement portés par le vent, 

Et des ambulanciers félicités. 

Telle est la vie à notre époque. 

Les adultes

Ma maison , une fenêtre sur le monde
En ce moment on se doit d’être plus aimant.
En me levant , je remercie le seigneur d’être encore vivant.
Surtout en cette saison.
Ma maison est une fenêtre,
Une horizon sur le monde.
Une toile comme la Joconde.
Pour certains , j’ai un trop pleins d’utopies.
Pour moi c’est juste le but principal de la vie.
Car qu’est ce la vie sans amour  ?
C’est comme parler à un sourd.
On ne parle qu’avec le cœur.
En faisant abstraction de tout ce qu’il y a autour.
Le silence est éloquent et inspirant
Pour affronter tout ce qui est réel.
Dans ce monde si virtuel.
J’en apprécie le son  comme la chanson intemporelle
De Simon and Garfunkel.
C’est pour moi une échappée belle
Tel les Marquises pour Jacques Brel.
C’est pour ça que je me dis,
Relève la tête,
Regarde par la fenêtre.
Affronte le monde et ses êtres.
Soit celui que tu as toujours voulu être.
Entre ombre et lumière  j’opère.
Malgré que la vie me mets des revers.
Je les utilises pour écrire ces vers.
C’est vers un renouveau que je veux me diriger, dans la vie rien n’est figé.

Quand la nuit du sinistre virus finira
Quand la nuit du sinistre virus finira
Et quand prendra fin ce long  confinement
Gageons que tous ensemble bientôt on en rira
Et la vie reprendra encore plus dignement.
En attendant ce jour, annoncé le 11 mai,
Tous les soirs à 20h à mon balcon je vais
Applaudir les soignants et tous ceux, celles qui
Bravant bien des dangers pour sauver nos acquis,
Se nourrir, se vêtir, se soigner se laver,
Montant en première ligne courageux comme jamais.
Comme il est vraiment doux d’entendre à nos oreilles
Ce bruyant tintamarre à nul autre pareil.
Et voici mon voisin, que je connais à peine,
Frappant sa casserole avec la longue louche
Qu’on réservait naguère aux plaisirs de la bouche.
L’occasion d’un contact, quelle joie quelle veine,
Si au moins le covid aura permis cela
Et bien je me réjouis de cette nouveauté
Tiens ! dès le 11 mai au soir, je l’invite prendre un thé
Puisse notre amitié perdurer au-delà. 

Une vie entre parenthèses
Air pur,
Ciel bleu azur,
Particules envolées, 
Pollution oubliée, 

Fantômes croisés,
Visages masqués
Mains gantées.  

Rires d’enfants, lancer de ballons
Vol éclair d’un illustre papillon. 

Rues désertes, ville étrange, 
Foncent les ambulances. 

Bourdonnement des abeilles,
Mes sens en éveil. 

Contrôle, verbalisation, suspicion
Peur, fuite, désertion. 

Notes mélodieuses d’un piano,
Chants rythmés au son d’un banjo. 

Loin mes amis, mes aimés,
Si présents dans mon cœur jugulé. 

Jeunesse insouciante,
bravant l’invisible ennemi. 

La mort rôde,
A qui la faute ? 

Une mésange construit son nid,
Le jardin reverdit,
Ton enfant en ton sein grandit. 

Observe la nature,
Rien ne la perturbe,

Laisse la t’emporter très haut
Vers un possible renouveau. 

............

Toutes les contributions ont été publiées, de façon anonyme, dans un album sur notre page Facebook.

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