Marine Fache, 33 ans, incarne l’engagement au sein d’Habitat et Humanisme Rhône. Avant de prendre le poste de Responsable Ressources Humaines, elle avait déjà bien roulé sa bosse.
Publié le 18 juin 2024
Originaire de Lille, Marine a réussi une Licence de néerlandais, une Licence de logistique et un Master de professorat des écoles. Elle a exercé dans ces deux univers avant de faire face à une profonde remise en question. « J’ai voyagé 7 mois dans 6 pays, sac au dos, j’avais besoin de me recentrer sur moi-même. Que voulais-je vraiment faire ? Et c’est dessiné dans mon esprit les relations humaines. »
Dans sa région, elle a exercé comme responsable RH généraliste dans des grands groupes (agro-alimentaire, grande distribution) où elle a relevé de gros challenges : extension, nouveau site, élargissement des équipes. Puis, elle a déménagé en région lyonnaise pour devenir Responsable Ressources Humaines pour une boulangerie artisanale de 80 personnes. « Je me sentais un peu seule sur mon poste. J’avais besoin d’échanger avec mes pairs. »
Son souhait a été exaucé, puisqu’elle travaille désormais en lien avec Albane David, Directrice Ressources Humaines : ensemble pour la stratégie, et Marine s’occupe de l’opérationnel. Elle s’appuie sur une équipe de 6 salariés et 6 bénévoles. Loin du monde associatif et social, elle a découvert qu’Habitat et Humanisme se révèle très structuré. « Ce qui m’a frappée, c’est le monument derrière l’association, tous ces sigles, ces financements, ces dispositifs… J’avais beaucoup de choses à apprendre, à comprendre. »
Elle découvre également la richesse humaine des bénévoles, qu’elle côtoie lors des sessions d’intégration ; richesse qu’elle a pu aussi expérimenter en conviant son équipe à un déjeuner à l’Escale Sociale du 2, au milieu des passagers. « Avec Habitat et Humanisme Rhône, je fais des RH avec un grand H. Je ne travaille plus pour des chiffres, mais pour des humains. »
De nouveaux recrutements se poursuivent, via des créations de postes ou de la mobilité interne… Marine a de quoi faire. Dans une autre vie, elle baroudait en Birmanie : « La plus grosse claque de ma vie. J’ai croisé des gens dans une grande misère, on ne parlait pas la même langue et pourtant on se comprenait. Mon appareil photo a facilité les contacts, j’adore faire des portraits… »
