Augmentation de capital : INVESTISSEZ SOLIDAIRE pour un fort impact social !
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Depuis 2018, l’association Habitat et Humanisme s’engage pour faciliter l’accès aux vacances pour les personnes qu’elle accompagne. Une étude d’impact menée en 2024 avec Vacances Ouvertes met en évidence les effets psychosociaux qu’entraînent, pour les locataires, l’accompagnement et la réalisation d’un projet de vacances. Cette analyse s’est appuyée sur une enquête de terrain combinant un questionnaire en ligne et un accompagnement méthodologique auprès des professionnels mobilisés.
Publié le 17 avril 2025
Les séjours ont un effet globalement positif sur le bien-être des locataires. Plus de 80 % des participants déclarent avoir ressenti un haut niveau de bien-être pendant leurs vacances : les résultats mettent en évidence une réduction du stress, une meilleure récupération mentale et un retour à un équilibre émotionnel.
53 % des bénéficiaires se sentent moins anxieux après leur séjour. La majorité des locataires ont constaté une amélioration de leur santé mentale et physique. L’évaluation du bien-être émotionnel révèle que plus des deux tiers des répondants se sentent plus heureux après le séjour, tandis que plus de la moitié expriment un intérêt et une satisfaction accrus envers la vie.
Les effets varient selon la situation familiale : les participants avec enfants sont plus nombreux à manifester un regain d’intérêt et de satisfaction, tandis que les personnes en couple rapportent une amélioration modérée. La durée moyenne du séjour est significativement plus longue chez ceux qui déclarent une nette amélioration de leur bien-être.
Par ailleurs, 59,8% des participants estiment que leur santé s’est améliorée, et 33,4% ont pris en charge un problème de santé négligé auparavant.
Les départs en vacances favorisent une amélioration significative des relations sociales et familiales. En effet, près de la moitié des participants communiquent davantage avec leur entourage après le séjour, 51% ont noué de nouvelles relations et 60% se sentent moins isolés. Ce chiffre est d’autant plus significatif que 44 % d’entre eux disposaient auparavant d’un réseau relationnel restreint.
L’étude montre que le séjour a eu une influence significative sur les relations sociales et familiales. Plus de la moitié des personnes concernées rapportent des effets sur trois types de relations en particulier : avec l’accompagnant au projet de vacances, avec leur partenaire, et avec leurs enfants. Les moments collectifs, notamment les activités partagées, favorisent l’échange, la création de liens durables, et une sortie de l’isolement. Les effets sont particulièrement notables chez les personnes disposant de peu de relations sociales avant le départ (44 %).
Au retour, 41,9% passent plus de temps en famille et 47% communiquent davantage. Les résultats confirment une amélioration significative du réseau social, avec une augmentation du nombre de nouvelles amitiés et une diminution du sentiment de solitude.
Les vacances contribuent à une revalorisation personnelle et à une projection plus positive dans l’avenir. L’estime de soi émotionnelle progresse : après le séjour, 64% des locataires déclarent avoir gagné en confiance en eux, 53% des participants se sentent moins anxieux et 57% se sentent plus confiants quant à l’avenir. Le sentiment d’échec diminue, tandis que l’intégration sociale s’améliore.
Les effets du séjour sur la confiance en soi et en l’avenir diffèrent selon la situation professionnelle. Les demandeurs d’asile enregistrent le gain le plus marqué, 56,3 % déclarant avoir « beaucoup plus » confiance en eux après le séjour. Les personnes en emploi présentent également une progression notable, 44 % affirmant une forte augmentation de leur confiance. Les inactifs (hors retraités) constatent majoritairement une amélioration modérée, tandis que les retraités demeurent stables, près de 78 % n’observant pas d’évolution.
L’identité sociale s’améliore, avec une diminution du sentiment d’échec (50,4%) et une augmentation du sentiment d’avoir une place valorisée dans la société (38,7%).
L’accompagnement est jugé indispensable par 80% des bénéficiaires pour partir en vacances. Au-delà du séjour lui-même, l’expérience renforce la capacité à s’organiser, à gérer un budget et à projeter des actions futures. L’effet est durable : 92% des participants exprimant le souhait de repartir l’année suivante dont 86,3% avec Habitat et Humanisme.
Quant à l’autonomie, là encore, les demandeurs d’asile présentent le taux le plus élevé : 50% d’entre eux déclarent avoir gagné en autonomie. Les inactifs suivent avec 37% de réponses positives. En revanche, ce gain d’autonomie est moins marqué chez les personnes en emploi (19,2%) et particulièrement faible chez les retraités (10,5%).
Les effets des vacances sont perceptibles par l’entourage des partants. À leur retour, 40% des participants rapportent que leurs proches ont remarqué des changements positifs, notamment sur l’humeur, la forme physique et la dynamique sociale. Ces effets sont plus marqués après des séjours longs et chez les demandeurs d’asile, tandis que les retraités présentent le taux le plus faible de changements observés par l’entourage.
Les évolutions perçues concernent l’apparence, l’état mental et le comportement, traduisant une transformation positive sur le plan émotionnel, physique et relationnel. Toutefois, 21,4% des participants ont rencontré des difficultés au retour, liées à la santé, à la famille, à des contraintes administratives ou financières, ou à la reprise de la routine quotidienne. Certains évoquent un sentiment de solitude ou une rupture des relations sociales après le séjour.
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