Portrait | Véronique se livre « les locataires nous animent »

Véronique Flory, architecte et l’une des quatre chargés d’opération au Service du Développement de l’Habitat a suivi ce projet de réhabilitation de A à Z, pour ce bien acquis par Habitat et Humanisme Rhône en janvier 2020.

Soit la phase d’études, la faisabilité, le suivi de chantier (en prenant le rôle de maître d’œuvre) avec en particulier une réunion par semaine sur site. Et aussi maitriser les aspects techniques, financiers, administratifs… Pour tout cela, Véronique a pu s’appuyer sur les compétences de bénévoles. Pour réhabiliter cette résidence, il a fallu tout reprendre à zéro :

Au final, c’était une restructuration totale.

L’association propose aujourd’hui 7 logements (5 T2, 1 T3, 1 T4) pour une petite vingtaine de personnes dont des femmes seules avec enfants.

Le social et le logement des plus démunis sont depuis toujours au centre des préoccupations de Véronique, faisant même l’objet de son diplôme de fin d’études d’architecture à Lyon.

Elle a travaillé ensuite en agence d’architectes pendant 15 ans, puis s’est mise à son compte pendant 4 ans pour une clientèle de petits promoteurs, de particuliers :

C’est dur de travailler seule, il me manquait l’esprit d’équipe.

 

Pour les valeurs d’Habitat et Humanisme Rhône

Habitat et Humanisme Rhône répond à ses valeurs, elle rejoint l’association en juillet 2018, travaillant depuis à temps partiel à la fois pour l’association et pour son cabinet propre.
Comme tous les chargés d’opération, Véronique ne manque pas d’ouvrage :

Des opérations nous sont affectées, on peut en suivre dix en même temps mais toutes ne sont pas au même stade. Nous travaillons de façon autonome.

 

Elle a commencé avec les propriétaires solidaires. La Résidence des Monts d’Or s’avère à ce jour sa plus grosse opération. Elle a hâte de voir vivre ce bâtiment

car ce sont les locataires qui nous animent. Avec Habitat et Humanisme Rhône, je trouve du sens à mon travail, c’est une vraie motivation quand je me lève le matin ,avoue Véronique, tout sourire.

 

La voilà à présent engagée sur un autre projet, lui aussi porteur de sens : la transformation d’un ancien hôtel à Chaponost en un foyer pour femmes victimes de violences.