Une belle communauté autour de Mourad

Une résidence intergénérationnelle

Mourad MASKERAOUI est responsable d’une résidence à la communauté et au public très varié. En effet, il accueille 129 étudiants (la moitié issue de l’Université Catholique de Lyon), 10 personnes convalescentes et 15 personnes au titre de l’habitat inclusif, soit 5 seniors et 10 résidents âgés de 18 à 60 ans.

Les étudiants, moyennant un loyer modeste par rapport au marché, donnent deux heures de bénévolat par semaine pour accompagner les convalescents dans leur vie quotidienne ou les personnes reconnues handicapées au titre de l’habitat inclusif. Ils font aussi des missions dans les établissements partenaires, alentour de Mounier, par exemple de l’accompagnement scolaire au Train de Nuit, des repas à l’Escale Solidaire du 2, des interventions à l’Ehpad du quartier, à la MJC, etc. « A la rentrée de septembre, on propose ces différents types de bénévolat aux étudiants, on s’efforce de répondre à leurs attentes car il est essentiel qu’ils soient bien dans leur bénévolat ; d’ailleurs on ne les laisse pas en roue libre »

Des temps collectifs ponctuent les semaines comme des repas à thème, des soirées jeux, des sorties etc. Il affiche une solide expérience dans le social, engagé depuis 1995 dans des fonctions fort diverses : éducateur, responsable des animations à la Duchère, animateur dans un FJT, une mission de gestion locative dans la Drôme, responsable d’un gros foyer Adoma à Villeurbanne… « J’ai connu toutes les facettes du travail social, chaque nouvelle expérience m’a enrichi ». A l’arrêt à cause du confinement, il s’engage en mai 2020 à Habitat et Humanisme Rhône pour un remplacement au FJT Mérieux. Et finalement, convaincu par la bonne ambiance et le professionnalisme de l’association, il décide de rester.

Plusieurs projets à venir

La résidence va continuer à évoluer, puisqu’il est projeté d’accueillir 17 convalescents supplémentaires (ils sont envoyés par la Fédération) et en février d’ouvrir deux colocations pour des Contrats Jeune Majeur.

Mourad se réjouit : « le bénévolat marche bien, même si cela demande beaucoup de temps et d’énergie. Et d’ailleurs cela marche dans les deux sens ; si un étudiant se sent isolé, commence à décrocher, il se retrouve encadré par la communauté. »